3) 80% de nos capacités d’apprentissage dépendent de nos expériences de vie.
Par contre, si vous avez l’esprit logique ou si vous avez acquis des habitudes, des gestes, des réflexes visuels etc, vous serez aussi performant(e) qu’un enfant pour vous repérer très vite avec un nouveau logiciel.
Exemple : imaginez que vous êtes dans une classe de dix adultes : vous devez tous apprendre un nouveau logiciel.
Si certaines personnes ont l’habitude de travailler toujours avec le même logiciel depuis cinq ans, d’autres travaillent chaque semaine sur quatre logiciels différents, d’autre ne travaillent que sur un logiciel mais celui-ci est assez similaire au nouveau logiciel, et enfin, certaines personnes à part le logiciel « Word », n’ont jamais réellement utilisé l’ordinateur et même très rarement internet, ni créé des dossiers, ni mis des fichiers à l’intérieur de leurs dossiers etc. Est-ce que vous pensez que tout le monde part avec les mêmes chances de comprendre ce nouveau logiciel ? Ce ne sera ni une question d’intelligence, ni d’avoir une bonne mémoire, ni d’âge.
C’est ce que l’on appelle nos « expériences vécues » qui nous servent à comprendre les nouveautés et à les mémoriser.
Nos mémoires, l’oreille, le visuel, nos gestes, la coordination que l’on a acquis avec nos différentes expériences font la vraie différence.
Aussi, les habitudes quotidiennes, les priorités que nos yeux décident de repérer, les priorités que nos différentes mémoires choisissent de repérer et de mémoriser plus facilement, font également la différence entre chacun d’entre nous.
En revanche l’enfant aura l’avantage quand il faudra utiliser le par cœur. C’est la raison pour laquelle un adulte ne doit pas utiliser les mêmes étapes qu’un enfant et de cette façon, il ne sera pas pénaliser et très souvent avec ce genre de progression, il évoluera largement plus rapidement qu’un enfant même si cela peut vous paraître étonnant. Quand nos perceptions sont différentes, nos habitudes pour mémoriser sont différentes.